"Histoire d’enfants : chapardages gourmands, ruses et taquineries de gamins. La farce comme mode d’existence face à l’adulte, la violence comme une défense et comme un jeu. Max et Moritz, deux garnements modèles. L’aventure pourtant se termine mal : ils finiront dans l’estomac de deux oies. Mais c’est là justement que tout bascule. La "punition" est hors de proportion avec la "faute". Excessive dans sa représentation même, elle échappe au champ du réel." (S. Gourdet, C. Kruse)
"Il est des spectacles dont le texte étincelle. Le Théâtre du Tilleul n’a rien édulcoré de Max et Moritz. Au contraire. Une vieille salle de classe poussiéreuse, un tableau noir sur lequel le maître a écrit "Mieux connaître son village pour mieux l’aimer", juste en dessous, un petit malin a été rajouter "Poil au nez". Ma main à couper : c’est Max ou Moritz, Max et Moritz qui ont fait le coup. Les quatre messieurs en habit qui s’installent, là, devant vous, ne démentiront pas. Ils s’apprêtent d’ailleurs à conter les terribles exploits de ces deux vauriens carrément chenapans. Le Théâtre du Tilleul signe un petit bijou tout en théâtre d’ombres et en chansons, enluminé de couplets et de détails finement ciselés". (A. Mawis - La Libre Belgique)

Création à Bruxelles, juin 1993, Théâtre du grand Parquet.
Mention du jury pour la scénographie et Coup de coeur de la presse aux Rencontres de Huy (août 1993). Max et Moritz a été joué quelque 250 fois en Belgique, France et Allemagne.