Jean Cocteau adora son enfance et son œuvre est imprégnée des souvenirs de lectures, de spectacles et des sensations liées à cette époque heureuse de sa vie. « Tout ce que j’ai me vient de l’enfance » disait-il. C’est ce rapport privilégié que le poète entretint toute sa vie avec l’enfance qui était au centre de la manifestation Jean Cocteau et le monde de l’enfance. Une manifestation en étoile au cours de laquelle le Théâtre La montagne magique et nous-mêmes avons voulu faire se rencontrer théâtre, arts plastiques, littérature, cinéma et réflexion théorique.

Ainsi, durant deux semaines, au Théâtre La montagne magique totalement investi, se sont succédés :
des spectacles du Théâtre du Tilleul : Les Mariés de la Tour Eiffel bien sûr, mais aussi Crasse Tignasse-Der Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann qu’un mystérieux fil rouge relie à Jean Cocteau, une conférence de David Gullentops, une exposition de Mélanie Rutten, la projection La Belle et la Bête de Jean Cocteau, des ateliers parents et enfants réunis, une publication.
Outre cette partie “visible” de la manifestation, le projet comportait aussi tout un volet “souterrain” :
 Des séances “scolaires” des spectacles
 32 animations dans les écoles avant les représentations afin que les enfants aient un maximum de clefs pour entrer de plain-pied dans le spectacle.
 Des projets avec des écoles qui se sont plongées pour une semaine ou pour plusieurs mois dans le théâtre d’ombres, le cinéma d’animation, l’écriture…
 Des formations d’enseignants qui sont devenus pour un temps “chercheurs d’ombres".